• Il y a environ 10 personnes tuées chaque année en France par une balle de chasse. C’est vrai que la balle est efficace! Elle peut tuer quelqu’un à plusieurs centaines de mètres, voire plus d’1 km, et a coquinement tendance à ricocher pour partir dans une direction que vous n’aviez pas prévue. Blagueuse! A l’inverse la chevrotine passé cent mètres devient guère plus que du gravillon qui vous gratouille !
    Alors me direz-vous pourquoi utiliser des balles ? Pire, pourquoi les balles sont obligatoire et la chevrotine interdite pour chasser le grand gibier ?! La sacrée question quelques députés se la sont posée et l’ont posée à la ministre de l’environnement Delphine BATHO :
    Florence DELAUNAY le 16/10/12. Avec intelligence la ministre n’a pas répondu.
    Henri EMMANUELLI le 15/01/13. Avec intelligence la ministre n’a toujours pas répondu.
    Sacre bleu quel est donc ce mystère !
    Voila le fin mot de l’histoire. Il faut savoir que la chevrotine compte plusieurs plombs qui, lorsqu’ils partent, forment un « nuage ». Avec ça pas besoin d’être un grand tireur pour mettre sur le carreau un sanglier qui passe à moins de 50 m de vous (la grande majorité des cas). Avec la balle ce n’est pas la même chose. Il n’y a qu’un seul projectile et là il faut être plutôt bon tireur pour dégommer le bestiau. Bref, lorsqu’elle était autorisée (avant 1972) la chevrotine faisait un carnage chez le grand gibier en général et le sanglier en particulier. Ajouter à cela le droit qu’avaient les agriculteurs de défendre leurs cultures (jusqu’en 1969) et les populations de grand gibier stagnaient lamentablement à des niveaux ou elles ne causaient même pas de problèmes à l’agriculture et à la sécurité routière. Un scandale.  Qu’a cela ne tienne, les députés ne sont pas restés indifférents à cette injustice inacceptable subie par le grand gibier et ont interdit quasiment coup sur coup le droit de défense des agriculteurs et le tir à la chevrotine!

    Maintenant, la preuve par les chiffres. Il y a 10 morts par balle de chasse chaque année en France et il se tue dans le même temps 500 000 sangliers. Admettons qu’avec la chevrotine il se tue deux fois moins de gens mais qu’en revanche il se tue deux fois plus de sangliers. Vous voyez ou je veux en venir? Bhen oui évidemment ! Pour 5 vies humaines épargnées il y a 500 000 sangliers tués en plus, soit 100 000 sangliers par vie humaine. Alors, que la vie d’un sanglier ne valle pas une vie humaine je veux bien (quoique ça reste à prouver) mais que la vie de 100 000 sangliers valle plus qu’une vie humaine, même le dernier saligo anti-sangliers est bien obligé de l’admettre ! Les rabat-joies  diront « oui mais ça permettrai de réduire les populations de sangliers et ça éviterait aussi des morts sur les routes». Allez, va pour 5 morts de moins sur les routes. On tombe à 500 000  sangliers tués pour 10 vies humaines épargnées, soit 50 000 sangliers par vie humaine. Incontestablement là encore le jeu n’en vaut pas la chandelle !
    Alors maintenant les méchants députés (heureusement pas nombreux) ennemis des sangliers arrêtez d’embêter les gentils ministres qui maintiennent le raisonnable statuquo et permettent à notre cochon préféré de proliférer à sa guise dans notre pays. C’est quand même pas à cause de quelques morts qu’on va porter atteinte aux populations de sangliers !


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  • Un écureuil travaillait beaucoup pour collecter les noisettes qu'il trouvait dans les L'Ecureil et le Renardforêts. Il les accumulait, et amassait ainsi son pécule pour l'hiver. Les rats, ayant trouvé sa cachette, se servirent dans la réserve du laborieux. L'écureuil, las de voir ainsi sa peine servir aux profiteurs, réfléchit à une manière de protéger son cellier. La solution vint d'une motte émergeant au beau milieu d'un ruisseau. D'un bond il pouvait l'atteindre. Il y entreposa ses vivres. Les rats, toujours friands des réserves faites par les autres, se lançaient régulièrement à la conquête de l'îlot. Moins doués que l'écureuil au saut ils se jetaient à l'eau. Un fort courant les amenait et les conduisait immanquablement à leur perte dans un remous. Tant est si bien que les populations de rats s'en trouvaient contraintes.
    Le renard, qui aimait manger les rats et plus que tout trouvait son plaisir à les chasser, observait irrité cette scène. N'y tenant plus de voir ainsi l'objet de son plaisir se faire engloutir il s'approcha de l'écureuil et lui teint ces propos : "N'est il L'Ecureil et le Renardpas regrettable de te voir ainsi peiner à accumuler ton butin en si difficile endroit alors que moi je raffole des rats et trouve mon plaisir à les chasser? Je te propose un contrat : je me charge de chasser les rats qui saccagent ton travail. En contrepartie tu dois t'engager définitivement à ne plus les perdre en lamentable noyade. Le gage de mon engagement sera que si les rats te cause encore le moindre dégât charge sera à moi de te les rembourser."
    L'écureuil ne mis pas longtemps pour réfléchir. Bien que sa pratique soit concluante elle n'en était pas moins contraignante. Et quelle meilleure garantie que la promesse d'être remboursé en cas de défaillance? Il accorda alors toute confiance au renard et les deux signèrent leur pacte. L'écureuil se dit "me voilà enfin protégé à moindre effort". Le renard se dit " voilà que je peux enfin assouvir ma passion".

    L'écureuil s'en revint installer son garde-manger en terre ferme. Le renard chassa un premier rat puis un deuxième. Un troisième parvint à s'introduire dans l'entre et y mangea cinq noisettes. Conformément à leur traité l'écureuil s'en vint trouver le renard et lui demanda remboursement du dommage. Le renard n'y fit aucune objection mais lui fit cette remarque "les noisettes qui ont été mangées t'auraient demandé du travail jusqu'à ce que tu t'en régales. Il t'aurait fallut les trier, les choyer, les casser avant de t'en délecter. Naturellement je ne peux t'indemniser un travail que tu n'auras plus à faire, ces noisettes n'étant plus." Sur les cinq noisettes le renard en remboursa ainsi trois. L'écureuil, foncièrement honnête, ne pu contester un tel raisonnement. Mais d'un stock à cinq le voilà avec une réserve à trois. La saison étant passée impossible pour lui de refaire sa réserve d'origine. Le voilà contraint de ménager ses activités pour pouvoir passer l'hiver avec ce qu'il a.
    Mais le renard ne tarda pas à se faire ce raisonnement « Qu'est ce le prix de trois noisettes pour contenter ma passion? En payant trois noisettes les rats peuvent en manger cinq et ainsi  prospérer. Pourquoi m’en priver ? »

    La morale de cette histoire est simple : ne t’en remets jamais à celui qui a pour objet de son plaisir celui de ton malheur!

     


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